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RENCONTRE.... 

Kévin et Marc ont rencontré courant février Eric Bauduin et Stéphane Dehaynin. Cette après midi restera inoubliable. Nous vous proposons la 1ere partie de cette entretien.

 

Rallye passion :Es tu globalement satisfait de ton rallye des Routes du Nord ?

Éric Bauduin : C’était le 1er rallye de la saison, le bilan est mitigé car le but n’était tout de même pas de finir 7éme au scratch. Les routes n’étaient pas avantageuses pour une 2 roues motrices. Nous sommes partis comme un peu tout le monde en slicks, ce fut une erreur monumentale…Boescheppe…c’était Holliday on ice du début à la fin…le macadam ressemblait à un verglas noir. On termine 1er des tractions , mais cela ne me satisfait pas. Et puis Claudy Tanghe, avec sa propulsion nous a démontré que l’on pouvait aller plus vite… Enfin on rentre la voiture sans la casser, on a su se reprendre après l’échec de la premier boucle. >Mais cette 7 éme place ne reflète pas l’intensité de la bagarre de ce week-end.

 

Le fait marquant est-ce la 3éme place de Mélissa Debackere ? Une femme devant vous en plus…. ?

Non pas du tout sa place est tout à fait méritée, et ce n’est pas une surprise pour nous ; on l’a déjà vu à Béthune avec la Saxo Kit Car, on sait qu’elle va très vite, et elle très bien épaulée par son père, préparateur , elle fera encore de belles choses

 

Revenons à ta victoire aux Flandres 2002 ? C’était une confirmation, une surprise ?

Ca était une confirmation et une surprise agréable, on a toujours bien roulé aux Flandres, on s’y est toujours bien comporté déjà avec la 309. Puis la victoire a été construite en 2 parties. Le samedi où l’on a gardé le contact sans prendre de gros risques, et ensuite le dimanche matin, nous étions 3éme et proche de José Barbara, et Jean Jacques sous la pression de José part à la faute tout de suite. On s’est bagarré toute la journée avec José. .J’ajoute autre chose, José on l’aime ou on ne l’aime pas, il est comme ça, mais je crois qu’il faut respecter les temps qu’il fait encore…et quelle longévité et quel niveau tout de même….

 

Parlons un peu de la sécurité, celle des spectateurs en particulier ?

Il y aura toujours beaucoup de choses a faire, mais les choses ont déjà bien évoluées. En 1996, on voyait les spectateurs et en particuliers dans les échappatoires

C’est mon angoisse, nous sommes bien protégés, les arceaux etc.…mais le jour où j’ai un problème avec un spectateur…j’arrête.

Au niveau des progrès, c’est mieux balisé, mais les organisateurs manquent sans doute de bénévoles, il faut des règles de sécurité, mais  sans doute aussi une manière de communiquer de façon positive…et c’est difficile.

 

L’irresponsabilité des spectateurs peut-elle engager la responsabilité des pilotes et organisateurs ?

Il faudrait communiquer dans ce sens, cela mieux accueilli par les spectateurs un peu plus casse coup. Il faut les comprendre, à leur manière ils vivent leur rallye en temps que spectateur.

Tiens je me souviens d’une image à Ypres avec la Manta, on décolle la Manta à 1 mètre du sol, je relève mon nez du carnet de notes…et là je ne vois plus la route noire de monde. Ca n’existe plus maintenant ce genre de situation.

 

Quel est ton plus beau souvenir ?

Le Flandres, mais aussi mon 1er départ de spéciale avec la 309à l’Avesnois, j’avais la gorge nouée. Mais il y en plein d’autres, mon 1er temps scratch sous la pluie la nuit après 4 ou 5 rallyes…On sentait que ca marché bien.

 

A contrario, ton plus mauvais souvenir ?

Les abandons, même s’il n’y en pas eu beaucoup. Mais autant sur casse je l’accepte, mais sur une sortie, là non !

 

Quels ont été tes débuts et ta rencontre avec Stéphane ?

Nous sommes cousins(rires). Quand Stéphane faisait du rallye, il avait une Simca 1000 et il m’avait confectionné un harnais à l’arrière sur la banquette ainsi je participais aux recos. Je pense que c’est parti de là.

 

Stéphane Dehaynin :Oui Éric a commencé comme çà, et  puis l’idée de rouler ensemble est venue plus tard, après une bonne soirée…on s’est décidé sans être préparé à faire le Bianchi, au final on termine 28eme au scratch….

 

Attention c’est Stéphane qui conduisait….en 1982 !

 

On a refait le Bianchi en 1983, puis ensuite j’ai arrêté et tu as enchaîné avec Paul Molon sur la Manta groupe B. Il était près au pied levé à monter dans n’importe quelle voiture. Avec Paul çà été top tout de suite.

 

 

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